Questions fréquentes – Placer son argent au luxembourg

Le match des meilleurs pays où placer son argent en 2017 oppose le Luxembourg contre la Suisse. A ma gauche, le grand duché, et son optimisation fiscale. A ma droite, la Suisse, son secret bancaire et son expatriation fiscale. Mais la comparaison va plus loin que ses comptes pour enfants. Les deux pays présentent bien des atouts pour les européens convaincus.

Secret bancaire

Le secret bancaire en Suisse : où en est-on ?

C’est un secret de polichinelle. Le secret bancaire en Suisse tel qu’on l’entend actuellement n’existera bientôt plus, 2018 étant la date fatidique. En jeu : l’échange automatique de renseignements fiscaux. Jusqu’à présent, le pays était réputé pour son motus et bouche cousu. Dorénavant, il sera très simple pour le fisc d’obtenir les informations fiscales voulues pour leurs résidants qui n’habitent pas en Suisse. C’est quand même une véritable révolution dans le monde cossu et ouatiné des banques suisses qui est entrain d’aboutir, sauf qu’il ne faut pas trop péroné : ce qui n’est pas possible à un endroit le devient ailleurs, c’est le jeu des vases communicants. Par contre, l’effet d’annonce, lui, en impose auprès du petit peuple qui se frotte les mains sur les déboires des riches.

Quant à la confidentialité des données, personne ne semble s’en émouvoir. Car parmi ceux qui ont de l’argent de côté, il n’y a pas que des fraudeurs, loin de là. Petite lueur d’espoir : ceux qui habitent en Suisse vont continuer à bénéficier du secret, en tout cas en 2017.

Le Luxembourg sur la même voie

Chacun sa route, chacun son chemin, sauf en ce qui concerne le secret bancaire en Europe qui ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir dont on se parlera au coin du feu avec les larmes aux yeux. Car en 2017, l’évasion fiscale au Luxembourg ne sera plus d’actualité, il faut dire que l’Allemagne et les USA tambourinent pour cela depuis un bon moment déjà. Rappelons que les banques du pays sont pleines de l’argent des placements des étrangers (le PIB x 10). Tous les résidents de l’union vont devenir les victimes de l’échange des données, et il ne sera plus possible de cacher quoi que ce soit à son percepteur. Pour certain, le Grand Duché va perdre un peu de son atractivité, sa richesse ayant quand m^me été faite avec les capitaux de l’étranger. Mais la lutte contre l’évasion fiscale passe par cela, les pays « victimes » faisant leur possible pour remplir les caisses vides de leurs états à la dérive.

Alors cela signifie-t-il la fin du secret bancaire ? En surface oui. Mais d’autres pays, même membres de l’UE hésitent encore à en finir avec ces pratiques. Ainsi, l’Autriche fait figure de dernier village gaulois contre l’envahisseur romain. Pour l’instant, car 2018 devrait aussi représenter un cap pour l’Autriche qui devrait (au conditionnel) rentrer dans le rang, il faut dire que cela fait désordre.

L’assurance-vie au Luxembourg reste attractif malgré la fin du secret bancaire

Beaucoup de français en ont ouvert une là-bas. Et en toute légalité. Ce sont surtout les grandes fortunes qui ce sont laissées tenter. Car au Grand Duché, les actifs des contrats ne sont pas comptabilisés au bilan des assureurs, ce qui protège les épargnants en cas de faillite, qui sont, en plus, les premiers créanciers à pouvoir réclamer leur du dans ce cas là.  Savoir qu’une partie de ses avoirs est placé hors de France permet à certains de dormir plus sereinement.Ce ne sont donc pas les avantages fiscaux que les clients ont en ligne de mire, mais bien la sécurité de leur placement. En effet, ce sont les impôts du pays de résidence qui se servent, les français qui ont ouvert un contrat d’assurance vie au Luxembourg sont donc taxés en France. Seuls les expatriés peuvent bénéficier de la fiscalité luxembourgeoise.

Mais qu’ont de plus les contrats du Luxembourg ? D’abord, ils sont réservés aux épargnants aux reins solides (ticket d’entrée à partir de 250000 euros, même si on trouve des offres à partir de 50000 euros). Le client haut de gamme est clairement la cible des assureurs au Luxembourg. Ensuite, la gestion est performante et surtout variée. Il y a des SICAV, bien sur, mais pas que, et heureusement : investissements en devises, biens immobiliers, hedge funds… Ce n’est donc pas vers les fonds en euros qu’il faut se tourner, mais bien vers les contrats en unité de compte, plus risqués mais aussi plus rémunérateurs. AUtre avantage : très peu de frais de gestion.

Banque

La Suisse et le Luxembourg se singularisent en Europe par l’existence de nombreuses banques privées, parfois de petites tailles, spécialisée en gestion et en optimisation de patrimoine.

Les banques en Suisse

Personne ne sera surpris d’apprendre que la banque est l’activité sur laquelle repose une bonne partie de l’économie du pays. Les grandes banques Suisses sont aussi bien implantées à l’étranger, et gère les avoirs de clients présents dans le monde entier. La Suisse s’est spécialisée dans le private banking, avec succès. Les deux grandes banques sont UBS et le Crédit Suisse, auxquelles s’ajoutent de nombreuses banques cantonales.

Ouvrir un compte bancaire en Suisse

La procédure d’ouverture de compte est simple. Il faut justifie de son identité, même pour ouvrir un compte numéroté. Ensuite, le plus « difficile » sera de choisir la devise du compte. Le franc suisse est recommandé, pour sa stabilité, mais il sera aussi possible de libeller le compte en euros ou en dollars. Beaucoup d’offres pour les travailleurs frontaliers.

Les meilleurs placements en Suisse

Les banques suisses ne sont pas réservées qu’aux grandes fortunes, et comme dans tous les pays, une gamme de placements élargie existe. L’originalité reste les placements au jour le jour proposés par certaines banques en Suisse. La rémunération est faible, mais c’est une façon de faire travailler son argent à court terme. Parmi les autres placements, on trouve les contrats à terme et les obligations de caisse.

Les banques au Luxembourg

La gestion de patrimoine est au cœur de l’activité des banques du grand duché. Une charte de qualité entre les différentes banques du pays a même été mise en place. Les services en ligne sont très développés au lux, la faute aux nombreux clients étrangers qui ont besoin d’accéder à leur compte de partout dans le monde. Les dépôts bancaires sont le plus souvent garantis, et des solutions pour les expatriés au Luxembourg sont proposées par les grandes banques du pays. Parmi les avantages : secret bancaire étendu, système financier fiable.

Voir la liste des banques privées

Ouvrir un compte en banque au Luxembourg

Pour ouvrir un compte courant au Luxembourg, pas besoin de se déplacer : une demande on line suffit. Ensuite, il faudra renvoyer le contrat signé, scanner sa pièce d’identité et le tour est joué. Une info qui a son importance, le secret bancaire au Luxembourg le sera jusqu’en 2017. Après, c’est transparence totale envers les états qui en feront la demande. Possibilité de ne pas avoir de frais de gestion sur son compte courent ni sur son compte épargne.

Les meilleurs placements au Luxembourg

Les placements sont sur mesure au Luxembourg. Les banques développent une gamme flexible qui doit pouvoir s’adapter aux besoins de chaque client, le tout avec la solution internet banking. Les conseils en placement sont rigoureux et se calquent sur les profils des investisseurs. Citons tout de même le compte de dépôt à taux progressif, avec un taux d’intérêt qui augmente à chaque semestre. C’est un placement sur et qui peut évoluer pendant 5 ans. Une bonne façon d’épargner au Luxembourg.

Fiscalité

Les systèmes fiscaux des deux pays sont assez différents de ceux qu’on peut rencontrer ailleurs en Europe. Mais comme tous les états, ils ne seraient fonctionner sans impôts, même si ceux-ci sont considérés comme étant plutôt attractifs.

Impôts, résidence fiscale et ISF au Luxembourg

Pas d’impôts sur le revenu du capital ! Et ce n’est pas le moindre avantage fiscal du pays. Jugez plutôt :

• 38 % d’impôt maximum pour un résident fiscal : on est loin des 75 % français • Un taux de TVA qui ne dépasse pas les 15 %

• Pas de frais pour immatriculer sa voiture

• Droit d’enregistrement faible

• Pas d’impôt sur la fortune